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Les français libéraux
en Afrique du nord


par Jacques-Deric Rouault

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9 Février 2012

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Jacques-Deric Rouault, 2012. Les français libéraux en Afrique du nord. Rastell Toull page C105.

Introduction

    Il n'y a pas si longtemps que je connais le terme Français libéraux. Comme Monsieur Jourdain faisait de la prose sans le savoir, j'étais depuis 60 ans un Français libéral sans le savoir ...

    Ce concept de Français libéral se rapporte à la période de la colonisation française en Afrique du nord : L'Algérie de 1830 à 1962, la Tunisie de 1881 à 1956, le Maroc de 1912 à 1956 sont occupées militairement et civilement par la France, sous des status différents : colonie constituée de 3 départements pour l'Algérie (Alger, Oran, Constantine, puis d'un quatrième, le Sahara à partir de 1957), protectorat pour la Tunisie et le Maroc. Sous la colonisation française, une politique délibérée de colonisation a été appliquée, qui se traduisait par :

    - L'immigation de populations européenne dans les 3 pays d'Afrique du nord : français, espagnols (en Algérie et au Maroc), Italiens (en Tunisie), portuguais (au Maroc), etc ... Ces européens sont désignées sous le terme collectif de colons. Les enfants de ces colons, nés sur place, sont qualifiés de pieds-noirs. Cette définition, qui diffère de celles discutées sur le site Wiki était celle communément acceptée au Maroc. Né en France et arrivé au Maroc à l'age d'un an, je n'étais pas considéré comme un pied-noir.
    - L'accaparement des terres par les colons. L'administration coloniale accapare les bonnes terres et les distribue au colons sous la forme de concessions gratuites, qui deviendront ensuite propriété du colon. En Algérie, il s'agit de terres confisquées à l'administration ottomane, aux turcs qui vivaient sur place, aux algériens qui avaient combattu les troupes françaises ... Au Maroc et en Tunisie, les nouveaux colons achetent les bonnes terres à des prix très peu élévés, ou  même des terres en friche ou non cultivées (marais, landes ...) et les mettent rapidement en valeur.
    - L'exploitation minière, dont la production est exportée en France et aliment la mère-patrie en matières premières.
    - Un statut d'indigène pour les anciens habitants des pays colonisés. Dés 1962, les indigènes algériens sont bien français, mais n'ont pas la citoyenneté française. Une exception : les israélites algériens recoivent la citoyennenté française en 1870. Les indigènes n'ont pas le droit de circuler librement, de se réunir sans autorisation, un droit de vote très limité ... Il s'agit de français de deuxième zone ...

    Certes, la France investit dans ses colonies : des ports, des routes et des ponts, des voies de chemin de fer. Mais ces investissements permettent une meilleure exploitation du pays et le retour des matières premières extraites sur place et transformées en métropole.
    Durant les deux grandes guerres mondiales, il a été fait appel à des troupes constituées d'indigènes (zouaves, goumiers, tirailleurs, ...) qui se sont illustrées dans les combats, comme le montre bien le film Indigènes, mais le statut de l'indigénat n'a pas pour autant été élargi par la suite ... L'école grauite et obligatoire, c'était pour les colons, mais pas pour les indigènes ...

    Face à la mentalité coloniale dont la principale motivation est de faire le plus d'argent possible le plus rapidement possible dans les colonies, sans considération aucune pour les populations autochtones, des individus et des petits groupes de personnes se sont exprimées dans des sphères privées puis ont pris publiquement la parole. Ces personnes qui s'opposaient aux colons majoritaires ont par la suite été appelés les francais libéraux. Ce terme est maintenant consacré, mais risque de prêter confusion avec le libéralisme économique, qui est considéré comme une idéologie de droite, alors que les français libéraux d'Afrique du nord seraient plutôt de gauche ...


Principales dates du Maroc colonial

Comme les études sur les français libéraux en Afrique du nord concernent toutes le  Maroc, il est essentiel de préciser les principales dates de l'histoire de ce pays. Cette présentation est partielle et orientée en fonction du sujet qui nous intéresse ici.

Depuis la conquète arabe, vers l'an 708, et après une intégration dans l'empire des Omeyyades, le Maroc a été fondé en 791 par Idriss 1er avec pour capitale Fes. Depuis cette date, le Maroc a toujours constitué un état indépendant. Si l'empire ottoman colonisait la Tunisie et l'Algérie, régentés par des beys, ce n'était pas le cas du Maroc qui s'appelait  Empire (ou Royaume) chérifien et était (et est toujours) dirigé par un sultan, qui tient dans ses mains à la fois le pouvoir politique et le pouvoir religieux. L'installation de la dynastie Allaouite, toujours au pouvoir aujoud'hui, date de l'an 1631 pour la région du Tafilatet et de 1666 pour l'ensemble du pays.

Après la conquète de l'Algérie par la France (1830-1844) et le soutien du Maroc à Abd el Kader durant celel-ci, la France a des visées coloniales sur le Maroc, mais en concurence avec l'Allemagne et l'Espagne. Le traité d'Algésiras de 1906 place le Maroc sous controle international avec des droits spéciaux pour la France. En 1912, après des négociations très tendues avec l'Allemagne, le pays est démantelé en plusieurs zones : une zone française au centre, le Maroc espagnol au nord, et une seconde zone espagnole au sud : l'enclave de Sidi Ifni et Cap Juby ou territoire de Tarfaya. Enfin Tanger et la région qui l'entoure constitue une zone franche sous statut international à partir de 1923. L'éviction des prétentions Allemandes du Maroc en 1912 sera une des causes de la guerre de 14-18. Le protectorat français sur le Maroc met en place un double pouvoir : français avec un résidant général qui non seulement administre civilement le pays mais dirige directement les forces de l'ordre, civiles et miltaires, et le sultan qui conserve son administration locale et ses tribunaux qui s'appliquent uniquement aux autochtones. Ce double système politique complexe mériterait une analyse spécifique détaillée. Le premier résident général au Maroc fut de 1912 à 1925 le général Hubert Lyautey, sur lequel nous reviendrons plus loin.

1927 : décès du sultan Youssef. Le plus jeune de ses quatre fils (ou le troisième fils selon d'autres sources), Mohammed ben Youssef, monte sur le trone du Maroc. Ce choix d'un jeune sultan de 18 ans a été fait par les autorités françaises, jugeant le jeune fils du sultan plus ouvert au monde occidental et surtout plus maléable ... Dans les années 1930 se forme un mouvement nationaliste marocain qui s'oppose au colonialisme et à l'administration française, en jugeant que les termes du traité de Fés signé en 1912 n'étaient pas respectés comme il l'auraient du.

Au déclenchement de la seconde guerre mondiale en 1939, le sultant du maroc et les marocains soutiennent la France et s'engagent aux cotés des alliés. Le Maroc a fourni un important contigent de tabors et de goumiers, unités d'infanterie légère d'Afrique. Le 8 novembre 1942, c'est l'opération Torch : les troupes américaines débarquent au Maroc et en Algérie, après des combats meurtriers contre les troupes françaises restée fidèles à Vichy. Lors de la conférence d'Anfa qui s'est tenue à Casablanca du 14 au 24 Février 1943 et qui a réuni Franklin Roosevelt pour les USA, Winston Churchill pour la Grande Bretagne et Henri Giraud et Charles de Gaulle pour la France libre, Roosevelt promet l'indépendance du Maroc au sultan Ben Youssef. Après la fin de la seconde guerre mondiale, l'administration de la France au Maroc continue comme avant.

Le 11 janvier 1944 parait le Manifeste de l'indépendance du Maroc est signé par 67 marocains, nationalistes de l'Isticlal. Ce manifeste demande la fin de la colonisation et que le pouvoir revienne au sultan Ben Youssef. Un second manifeste, qui va dans le même sens, est publié deux jours plus tard, rédigé par le parti de Puazzani. est L'administration fait pression en vain sur le sultan pour qu'il désaprouve publiquement ce manifeste. Les signataires du manifeste, et de tous les militants nationalistes connus sont arrétes. En réponse, les marocains déclenchent des grèves, des manifestations et des soulèvements. La répression militaire fait des victimes et les tribunaux miltaires condamnent à mort de nombreux résistants. C'est le début du cycle infernal bien connu soulevement/répression.

Le 10 avril 1947, le sultan Ben Youssef prononce à Tanger un discours où il fait référence à un Maroc indépendant et réunifié. Il y parle de résistance à l'occupation étrangère.
Le maréchal Juin, résident général de 1947 à 1951 juge que le sultan s'oppose trop publiquement à la France et doit être évincé, soutenu en cela par le lobby des colons et des ultras. Ce sera son successeur, le général Guillaume, résident général de 1951 à 1954, qui organisera la déposition du sultan. Le 20 aout 1953, le sultan Ben Youssef et sa famille sont arrétés, transférés en Corse, puis à Madagascar. Ce même jour, les oulemas, avec l'appui du pacha de Marrackech Thami el Glaoui, mettent sur le trone du Maroc un vieux cousin du sultan,  Ben Arafa. L'exil de Ben Youssef, très populaire auprès des marocains, provoqua une recrudescence des manifestations et une radicalisation des mouvements indépendentistes, avec des soulèvements et des attentat.Le 24 décembre 1953, le jour de Noel à 11h30, éclate une bombe artisanale au marché central de Casablanca, faisant de nombreuses victimes. Cet attentat a beaucoup marqué la population européenne. Les mouvements colonialistes ultra se radicalisent et s'attaquent physiquement aux français qui soutiennent le projet d'indépendance du Maroc : une bombe est déposée devant la porte du journaliste Antoine Mazzella, réacteur en chef du quotidien Maroc Progrès, et l'industriel Jacques Le Maigre-Dubreuil est assassiné à Casablanca le 11 juin 1955.

Le 22 aout 1955, la conférence d'Aix les bains reconnait la fin du protectorat français sur le Maroc. Le gouvernement français, le président du conseil Edgard Faure et le ministre des affaires étrangères Antoine Pinay (responsable du protectorat français) jettent l'éponge ... Le 16 Novembre 1955, Ben Youssef revient d'exil, et devient le Sultan Mohamed V le 7 Mars 1956.

Les français libéraux au Maroc

Au Maroc, une poignée de Français libéraux s'opposent aux colons, largement majoritaires. Ce qui m'a extrèmement intéressé dans ce conflit, c'est qu'il ne s'agit pas d'une opposition droite-gauche classique comme en métropole. Les choses sont beaucoup plus compliquées. Certes, il y a des gens de gauche (communistes et socialistes) parmi les libéraux, et des gens de la droite et de l'extrème droite parmi les colons. Mais les radicaux, qui en France se situent sur le centre-gauche de l'échiquier politique font partie des colons du Maroc. Les gouvernements SFIO qui dirigent la France soutiennent la politique des colons contre les libéraux. Et des personnes qui durant l'entre-deux-guerres se situèrent à droite ou à l'extrème droite (comme Lemaigre Dubreuil), d'autres qui furent pétinistes durant la guerre, des résistants gaulistes bien ancrés à droite, se ralièrent aux thèses des libéraux, quand ils n'en furent pas les principaux protagonistes. Le haut clergé catholique, Le Cercle Marocain des Jeunes Patrons, et moins radicalement et plus tardivement le Patronat du Maroc, furent des fers de lance des libéraux, et pourtant, on ne peut pas considérer qu'il s'agisse de groupes de gauche !

Il s'agissait d'initiatives personnelles, de petits groupes de discussion, qui arrivèrent à la conclusion que la politique menée par la France depuis la libération, et relayée par le Résident général, menait ce pays dans le chaos, que ce soit au niveau de l'ordre public que de l'économie. Si on ne voulait pas que la colonisation se termine dans un bain de sang général et un exode catastrophique, ce qui se passera en  1962 pour l'Algérie, il fallait virer à 90° et former les élites marocaines qui assumeront le pouvoir d'un Maroc indépendant où les européens pourrraient se maintenir dans un environnement apaisé, ce qui s'est effectivement produit. Après l'indépendance, une fois leur but atteint, les français libéraux sont rentrés dans le rang et ont poursuivi leurs tâches habituelles.

Le premier d'entre eux fut sans aucun doute Hubert Lyautey.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Hubert_Lyautey


Les études sur les français libéraux au Maroc

Voici les documents que j'ai pu trouver sur le sujet, et un court commentaire à leur propos :

Hervé Bleuchot a passé son enfance au Maroc (Port-Gentil). A partir de sa thèse, soutenue en 1970, il a publié en 1973 un livre intitulé Les libéraux français au Maroc, 1947-1955.

François Broche, en 1977, a publié : Casablanca 11 Juin 1955. Assassinat de Lemaigre Dubreuil. Crimes politiques. 218. Balland.
Ce livre retrace le parcous de Jacques Lemaigre-Dubreuil, militaire puis industriel car il devient le gendre de Lessieur, le fondateur des huileries du même nom. Se situant dans l'extrème droite dans l'entre-deux guerres, Lemaigre - Dubreuil rallie Alger après l'armistice, y installe Giraud, prépare avec les américains l'opération Torch qui se traduira par le débarquement allié en Afrique du nord tout en gardant d'étroit contact avec le gouvernement de Vichy. Après la guerre, il s'installe au Maroc avec ses huileries. Son analyse économique de la situation politique du protectorat marocain l'amène à rallier les libéraux et à s'opposer aux colons et aux ultras. Malgré ses contacts fréquents avec les différents gouvernements de la IVe république qui se succèdent à Paris, il n'arrive pas à faire évoluer la politique de la France au Maroc. Il achète quotidien Maroc Presse à Jacques Walter et en fait un outil majeur de communication des Français libéraux au Maroc. Son adjoint, Sebti est assassiné par les ultras.

En  1991, Guy Delanoë a publié une série de 3 livres livre La résistance marocaine et le mouvement "conscience française".

Plus récemment, Anne-Marie Rozelet a écrit en 1998 un livre Passeurs d'espérance : français libéraux dans la Maroc en crise, 1945-1955.


Une biographie de Jacques Lemaigre-Dubreuil vient d'être publiée en 2005 en américain, puis en 2010 en français par William A Hoisington.

En  2010, Hervé Bleuchot a écrit un récit autobiographique Colonisation, Libéralisme, Mémoires : Itinéraire d'un pied-noir au Maroc, à l'occasion d'une conférence donnée à L'Université de Toulouse.

J'ai également en ma possession un récit autobiographique de Marcel Dolbeau : Il était une fois ... 1920-1985, où ce cher d'entreprise français du Maroc retrace sa jeunesse et sa vie de chef d'entreprise au Maroc dans le cadre des Etablissements Dolbeau fondés par son père Hubert Dolbeau, et de Dimatit qui fabriquait de plaques et des tuyaux en amiante-ciment. Marcel Dolbeau est l'initiateur du Centre Marocain des Jeunes Patrons, un groupe de réflexion fondé en 1946 qui intégrera dès 1952 des chefs d'entreprise et hommes d'affaire marocains.

Les français libéraux en Algérie

A ma connaissance, il n'y a pas eu d'études spécifique sur les français libéraux en Algérie, mais un nom me vient immédiatement à l'esprit : Albert Camus. Né à Mondovi en Algérie en 1913, il pert son père en 1914, décédé suite à des blessures de guerre, et est élevé par sa mère, en partie sourde et totalement analphabète. La famille monoparentale s'installe à Alger, dans le quartier populaire de Belcourt. Leur milieu social est celui de ce qu'on appelait les petits blancs, colons pauvres qui vivotent autour du seuil de pauvreté, et pas mieux lotis que les autochtones. Sa prise de conscience politique s'épanouit lors de ses études littéraires. Un court passage au Parti Communiste Français, avant de devenir journaliste puis rédacteur en chef du  journal l'Alger Républicain, organe du front  populaire. En juin 1939, une série d'articles sur la situation économique des populations du bled, Misère de la Kabylie, aura un grand  retentissement. Les écrits de Camus de cette époque sont publiées dans les Actuelles III de 1958. Camus a successivement protesté contre les inégalités qui frappaient les musulmans d'Afrique du nord, puis contre la caricature du pied-noir exploiteur (wiki). En 1940, Camus s'installe à Paris et se consacre à la littérature (romans, nouvelles, théatre, essais, ...), oeuvre qui sera couronnée par un prix Nobel en 1957. Albert Camus est mort en 1960 dans un accident de voiture. Il n'a pas vécu le déchirement de l'indépendance de l'Algérie et de l'exode des pieds-noirs.

On trouvera une première analyse de la Misère de la Kabylie sur le site Oulala.

Durant la guerre d'Algérie, il y a tous ceux qui se sont élevés contre l'usage de la torture par l'armée française. Je pense en particulier à Henri Alleg, directeur du quotidien Alger Républicain de 1951 à 1955, qui a écrit un livre La question où il relate les tortures subies après son arrestation par les militaires en 1957. Ce livre, publié en France en 1958, a été immédiatement interdit, ce qui n'a pas empêché sa diffusion, car il avait également été édité en Suisse ... 

Il y a un film, qui date de 2007,  Ils ont choisi l'Algérie, du réalisateur Jean Asselmeyer, qui retrace l'histoire des pieds-noirs qui sont restés en Algérie après l'indépendance.
Beaucoup d’entre eux ont participé à la lutte pour l’indépendance de l’Algérie. Il y a «ceux qui croyaient au ciel», prêtres, chrétiens engagés contre la torture, amis des indigènes», il y a «ceux qui n’y croyaient pas», militants communistes, étudiants, intellectuels progressistes, d’autres sont restés dans ce pays parce qu’ils ne concevaient pas de vivre ailleurs que sur cette terre de toutes les passions.

Ils sont  européens et ont choisi de rester en Algérie après l’indépendance, la plupart ont opté pour la nationalité algérienne.

Ce film tourne dans les circuits parallèles ...

Les français libéraux en Tunisie

Pour le moment, je n'ai rien trouvé sur la question ... Mais il y a du en exister : un terrain totalement en friche pour ceux qui veulent l'explorer ...

Après l'indépendance

Sources

Hervé Bleuchot, 1973. Les libéraux français au Maroc (1947-1955). Etudes historiques 2. 282 pages. Editions de l'Université de Provence.
Hervé Bleuchot, 2011. Colonisation, Libéralisme, Mémoires : Itinéraire d'un pied-noir au Maroc.  In PUSS : Mélanges offerts au Doyen François-Paul Blanc. Textes coordonnés et réunis par Jean-Christophe Robert. 2 Tomes. 1007 pp. Presses de l'Université Toulouse 1 Capitole - Presses Universitaires de Perpignan.
François Broche, 1977. Casablanca 11 Juin 1955. Assassinat de Lemaigre Dubreuil. Crimes politiques. 218 pp. Balland.
Guy Delanoë, 1991. Lyautey, Juin, Mohammed V fin d'un protectorat. Tome 1. 223 pp. L'Harmattan
Guy Delanoë, 1991. La résistance marocaine et le mouvement "conscience française". Tome 2. 171 pp. L'Harmattan.
Guy Delanoë, 1991. Le retour du roi et l'indépendance retrouvée. Tome III. 207 pp. L'Harmattan.
Marcel Dolbeau, 1985. Il était une fois ... 1920-1985. 243 pp. La Romarine.
William A. Hoisington Jr, 2009. Jacques Lemaigre Dubreuil de Paris à Casablanca. 284 pp. L'Harmattan.
Anne-Marie Rozelet, 1998. Passeurs d'espérance : français libéraux dans la Maroc en crise, 1945-1955. 203 pages. Afrique Orient.Casablanca.

Albert Camus, 1958. Chroniques algériennes 1939-1958 Actuelles III. Gallimard.

L'Afrique du nord et la colonisation
http://fr.wikipedia.org/wiki/Protectorat
http://fr.wikipedia.org/wiki/Alg%C3%A9rie_fran%C3%A7aise
http://fr.wikipedia.org/wiki/Alg%C3%A9rie
http://fr.wikipedia.org/wiki/Maroc
http://fr.wikipedia.org/wiki/Tunisie
http://fr.wikipedia.org/wiki/Colonisation
http://fr.wikipedia.org/wiki/Conqu%C3%AAte_de_l%27Alg%C3%A9rie_par_la_France
http://fr.wikipedia.org/wiki/Pieds-Noirs
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/geo_0003-4010_1924_num_33_183_9685
http://fr.wikipedia.org/wiki/Indig%C3%A9nat
http://fr.wikipedia.org/wiki/Indig%C3%A8nes

Histoire du Maroc
http://fr.wikipedia.org/wiki/Maroc
http://fr.wikipedia.org/wiki/Dynastie_alaouite
http://fr.wikipedia.org/wiki/Tanger
http://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_d%27Ifni
http://fr.wikipedia.org/wiki/Protectorat_fran%C3%A7ais_du_Maroc
http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9sident_g%C3%A9n%C3%A9ral_de_France_au_Maroc
http://www.rabat-maroc.net/dates%20cles%20%201934%201956.htm
http://fr.wikipedia.org/wiki/Mohammed_V_du_Maroc
http://www.ordredelaliberation.fr/fr_compagnon/684.html
http://marocjadis.webobo.biz/journal2.php?id_journal=128812&id_menu=316797
http://fr.wikipedia.org/wiki/Op%C3%A9ration_Torch
http://fr.wikipedia.org/wiki/Conf%C3%A9rence_de_Casablanca
http://www.cairn.info/revue-guerres-mondiales-et-conflits-contemporains-2004-2-page-137.htm
http://fr.wikipedia.org/wiki/Manifeste_de_l%27ind%C3%A9pendance
http://fr.wikipedia.org/wiki/Mohammed_ben_Arafa
http://www.telquel-online.com/200/couverture_200_1.shtml
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Lemaigre_Dubreuil

Les libéraux français au Maroc
http://books.google.fr/books?id=UuPr1VWxqF0C&pg=PA25&lpg=PA25&dq=%22fran%C3%A7ais+liberaux%22+maroc&source=bl&ots=WRjLzIQTMI&sig=Zohj7IZ8gYqqpo-LpOh7hOooO1c&hl=fr&sa=X&ei=OvkJT7nTGYaeOqrM5J0B&ved=0CEYQ6AEwBg#v=onepage&q=%22fran%C3%A7ais%20liberaux%22%20maroc&f=false
http://www.marocantan.com/2007/07/les-franciscain.html


Albert Camus

http://fr.wikipedia.org/wiki/Albert_Camus
http://www.oulala.net/Portail/spip.php?article4393
http://www.ldh-toulon.net/spip.php?article557

Henri Alleg
http://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Alleg

Jean Asselmeyer
http://docendoc.over-blog.com/pages/Juin_2009_Ils_ont_choisi_lAlgerie_de_Jean_Asselmeyer-2587054.html

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