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Armen de Briac

par Jacques-Deric Rouault

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Version 4.1 du
4 Mai 2012

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Jacques-Deric Rouault, 2012. Armen de Briac. Analyse critique . Version 2.1. Rastell Toull page C108.

L'ouvrage

    Armen est la première bande dessinée publiée par Briac, artiste graphiste breton contemporain, en 2008. Cet ouvrage a d'abord été prépublié dans le quotidien Le télégramme de Brest  sous le titre Armen 43, avant d'être publié  aux Edition du Télégramme (de Brest).

    Armen est un album de bandes dessinées. Format 24 * 31.5 cm, épaisseur 9mm. Couverture cartonnée, dos carré. Reliure cousue. 49 pages. Edition le Télégramme 2008. ISBN 978-2-84833-194-2  Editeur 07.01.10.01.08

 
La couverture - Cliquer sur les images pour les agrandir

        
Quelques planches - Cliquer sur les images pour les agrandir
 
Le contexte

    Le phare d'Ar-Men, (en breton Ar est un article et Men désigne la pierre ou le rocher comme dans menhir ou dolmen) se situe au beau milieu de la chaussée de Sein, prolongement l'ile de Sein vers le large qui se compose de nombre de hauts fonds. C'est un passage particulièrement dangereux, avec un grand nombre d'écueils. La construction du phare a duré 12 ans, et Ar-Men a commencé son service en 1880. Il a successivement fonctionné au gaz d'huile, puis à la valeur de pétrole à partir de 1903. En 1990, Ar-Men a été électrifié et automatisé.

    Ce phare, qui n'est pas le plus spectaculaire, est devenu légendaire du fait du nombre d'accidents survenus tant au cours de sa construction que de son exploitation. La relève peut se révéler particulièrement périlleuse, les bateaux ne pouvant pas accoster, si bien que le débarquement ne peut s'effectuer qu'à l'aide de cables tirés entre le phare et le bateau qui tangue au milieu des vagues et doit maneuvrer en permanence pour se maintenir au milieu des courants une position à peu près fixe.

    Depuis toujours, les gardiens de phares ont classé ceux-ci en trois catégories : 
le paradis (les phares situés à terre), le purgatoire (les phares situés sur une ile comme à Ouessant) et l'enfer (les phares isolés en mer). Et ce n'est pas par hasard que le phare d'Ar-Men a reçu le qualificatif suprème d'enfer des enfers.

    Durant l'occupation, le phare avait été rebaptisé Ar-men, et trois soldats allemands surveillaient les deux gardiens des phares et balises. Le phare ne fonctionnait que lors du passage de batiments de la marine allemande dans le secteur. La cohabitation entre les employés des Phares et balises et les militaires n'était pas très sereine (voir en particulier http://alpeq427.9online.fr/la_guerre.htm)

 
Les allemands avaient fait repeindre le mot breton Ar-men (la pierre, le rocher) en Armen.

    Il apparait donc que tous les détails techniques figurant dans la BD de Briac sont totalement véridiques, et l'intrigue elle-même intègre différents éléments historiques, par exemple le cas du soldat allemand abattant un cormoran avec son Mauser, les repas plus riches des soldats allemands, les soldats qui urinent directement dans l'escalier, etc ...

Le scenario

    A priori, le scénario est des plus ténus, et l'histoire se réduit au minimum : deux gardiens de phare français et trois militaires allemands sont isolés pour 15 jours dans le phare d'Armen en 1943. Pas de quoi faire en faire un roman. Mais c'est sans compter avec les interactions entre les cinq personnages qui donnent une très grande profondeur à ce récit. Et puis, il y a tous les absents, ceux qui sont restés à terre et ceux qui ne sont plus, qui peuplent l'esprit des présents ; chacun doit cohabiter avec ses fantomes et ses souvenirs.

    En toile de fond, le contexte de la guerre, le front de l'est, les bombardement alliés sur Brest, avec cette pluie de fer de feu d'acier de sang,  sur Brest dont il ne reste rien (Barbara, Prévert), l'évocation de la déportation des juifs, ...

Les personnages

    Il y a tout d'abord les gardiens de phare titulaires :

    Paul-Marie Fanchec, plus jeune gardien chef de l'administration des Phares et balises. Originaire d'Ouessant, fils d'un marin péri en mer. Le principal protagoniste du récit, qui ne parle jamais, à part sshht page 14 et Heu ... Monsieur ... Heu ... Lieutenant Est ce que je Heu ... quand il toque à la porte page 45 et un Mais pour ... pourquoi ? à la page 46. Mais s'il n'est pas très causant, ce n'est pas pour autant qu'il ne pense pas, bien au contraire !

    Le père Le Foll, noyé dans son picrate, qui remplace Kerninon, hospitalisé. Le Foll, qui a perdu ses deux fils dans le naufrage d'un thonier, puis son épouse d'un naufrage dans la tristesse. Le Foll qui a la trouille de la tempête qui s'annonce ... mais qui est toujours capable de remettre en parfait état de fonctionnement la lanterne sans pour autant disposer de pièces de rechange.

    Kerninon, collègue habituel de Fanchec, qui recherchait la solitude du phare pour écrire sa poésie surréaliste à la suite de Max Jacob ou de Guillaume Apollinaire, et avait publié à Paris un recueil de poèmes intitulé La relève. Kerninon qui avait sauvé de la noyade un soldat allemand qui s'était jeté à l'eau pour récupérer le cormoran qu'il avait abattu ... Kerninon qui s'était fait tabasser par un soldat allemand saoul et avait dû être hospitalisé.

    Le jeune marin de Lanvéoc qui n'avait pas supporté de se retrouver sur Armen et qu'il avait fallu attacher de peur qu'il ne se jette à l'eau ...

    Le patron du bateau qui assure la relève, le père Le Roux.

    Et puis il y a la soldatesque occupante.

    Les deux soldats allemands Tunat et Lübke de la Kriegsmarine, bruts de fonderie, aussi idiots que méchants.

    Et l'officier allemand, le lieutenant Wilhelm Kloetz, originaire de Hambourg, qui vient de perdre son père, et qui ne peut s'empêcher de raconter sa vie à Fanchec. Fils d'un gros industriel nazi et d'une mère dévote, avec un frère embrigadé dans les jeunesses hitlériennes. Docteur en droit, il a été incorporé dans l'armée, mais au fond de lui, il est particulièrement désabusé et détaché des choses, il pressent la défaite et assume sereinement la lacheté et la honte.

    Il n'y a pas de femme dans ce récit, à part dans les souvenirs (la scene du café page 9), les photos (pages 9 et 49) ou le rêve (scène surréaliste des pages 40 et 41). La femme du rêve tourne le dos au groupe attablé formé de Kloetz et Kerninon, tous deux en costume et chapeau, avec Fanchec de face entre eux. J'ai un peu de mal à comprendre ce que fait cette femme dans cette scène, à part une personnification du phare (les phares sont-ils tous féminins, avec tous ces hommes qui les habitent ?), mais il ne faut pas oublier qu'il s'agit d'un rêve, alors la logique ...

La langue

    Fanchec parle l'argot d'aujourd'hui (fermer mes esgourdes à ton baratin) alors que Kloetz, l'officier allemand parle un français très chatié (Je connais beaucoup de nos si esthètes dirigeants qui seraient aux anges devant le coté wagnérien de ce spectacle).

    En fait, celui qui parle le plus, c'est Kloetz, qui monologue la plupart des pages, alors que Fanchec ne répond pas. On n'a droit qu'à ses réflexions en voie off, et il n'arrête pas d'en faire, le gars d'Ouessant. Et avec le recul, j'entends son accent breton, avec en arrière fond les cris des goelands et le ressac de la mer qui vient se fracasser contre le phare. Cette BD est sans aucun doute une des plus bruyantes que je connaisse ...

    Une invention linguistique, la Kriegsmarineuh, comme ils disent. Voir ma page consacrée au frallemand logique.

    Certains lecteurs, comme la Dame de nage, ont reproché à Briac de ne pas avoir systématiquement traduit les phrases en allemand. Je ne suis pas d'accord avec ce reproche. Tout d'abord, on en comprend très bien leur sens avec le contexte, et la seule phase importante, celle de la page 49, est traduite. Ensuite, les gardiens de phare ne parlent pas allemand et cela montre parfaitement ce qu'ils comprennent du français, c'est à dire pas grand chose. Quand les deux soldats allemands veulent se faire comprendre des gardiens de phare, ils parlent en français (Je voir Kloetz aimer bien toi, Fanchec ... nur ... Seul toi pouvoir faire lui sortir)

Le dessin

    En ce qui concerne cette BD, parler du dessin est franchement abusif, car il n'y a pas de dessin à proprement parler. Chaque case est occupée par une peinture, avec des couleurs assez sombres, en général une dominante marron ou bleue, rehaussée à la gouache blanche. Le trait est volontairement assez grossier, ce qui donne un relief particulier.

    La découpe de chaque page en cases est très classique, avec peu de cases par page, de 3 à 9 au grand maximum, mais ce découpage varie à chaque planche, selon les besoins de l'action. L'usage récurrent de cases verticales étroites est assez original et permet de représenter économiquement le phare (page 29) ou l'escalier (page 48), et surtout de traduire les moments de tension comme à la page 44 ou la mort à la page 47.

    Le cadrage est aussi assez original. Souvent, les visages sont coupés et seule une partie apparait, ce qui accroit l'aspect dramatique, par exemple page 34 :

   
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      Et il y a les visages. Et les gros plans de visages, avec une expression de profonde mélancolie. Les yeux, très blancs, sont cernés d'un épais trait noir, qui va jusqu'à se fondre avec les sourcils.

    En fait cette BD n'est rien d'autre qu'une exposition de 262 tableaux réalisés à la peinture acrylique, et je regrette la présence des phylactères (les bulles) qui occultent une partie de la scène. J'imagine une édition de luxe où les dessins seraient intacts et où les phylactères figureraient sur une feuille transparente ... La reproduction, pourtant d'excellente qualité, de l'édition publiée au Télégramme ne traduit pas toute la qualité des dessins. Pour s'en convaincre, il suffit de regarder les représentations qui figurent sur cette page web (cliquer dessus pour avoir les agrandissements), et qui ne sont pourtant que des scans de l'album, avec une taille volontairement limitée à 1000 pixels, ...

7  Les inspirateurs

    Comme il le reconnait lui-même, le premier inspirateur de Briac est Enki Bibal, et Briac le revendique avec une parfaite honnêteté. Mais le dessin de Bilal a beaucoup évolué, depuis le fantastique du Vaisseau de pierre et de La croisière des oubliés jusqu'à la science fiction glaciale de la Foire aux immortels et de la Femme piège. Mais Bilal est avant tout un dessinateur et son dessin au trait reste omniprésent dans toute son oeuvre. Chez Briac, il n'y a plus de dessin au trait, il n'y a même plus de trait, seulement d'épais coups de pinceaux, et c'est cela qui fait toute la différence entre un dessinateur et un peintre. En cherchant bien, on peut trouver une petite analogie entre Briac et Bilal :

   
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    Entre le dessin de la page 14 d'Armen et la
Femme piège de Bilal, il y a bien sûr le thème du héros qui médite assis sur son lit en métal, ce qui n'a rien d'original. Le plus intéressant est de voir comment les deux graphistes ont traité le mur du fond à grands coups de brosse.  

    Le gros tracé au trait noir, les visages sinistres, tout cela me fait immédiatement penser à Georges Rouault, et en particulier ses visages de clowns tristes et dépressifs. Entre la figure du marin allemand à la page 48 et le portrait de la face de clown exposée au musée d'art d'Indianapolis, il y a une indéniable parenté.

   
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    Et puis, on ne peut pas ne pas se référer aux grands impressionnistes comme Gauguin ou Renoir, aux post-impressionnistes ou aux nabis comme Paul Cerusier, ... quand on examine les 4 dessins qui suivent :

    Le regard tendu des 5 hommes, Fanchec devant, le lieutenant Kloetz en second plan, les deux marins allemands et Le Foll en arrière plan.


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    La scène du café, avec les deux gardiens du phare d'Ouessant, du temps de la jeunesse de Fanchec. La légende Le purgatoire plus beau que le paradis se réfère au phares situés sur le continent (le paradis) par rapport au phare d'Ouessant qui se trouve sur une ile, donc au purgatoire. Quant à Ar-Men, c'est l'enfer.


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    Dans le rêve de Fanchec, il serait plus exact de parler d'un cauchemar, le dessin passe au surréalisme le plus délirant le temps de deux demi-pages, avant un réveil brutal.


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    Et pour moi, l'image la plus extraordinaire de l'album, celle de Fanchec se regardant dans son bol de café chaud. Dire que je ne l'avais pas repérée à la première lecture. Il faut avouer qu'elle est très sombre, même noire comme le café du même nom, et que je l'ai un peu éclaicie dans la représentation ci-dessous. En la regardant, ne sentez-vous pas l'arome du café du matin envahir vos narrines ?


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Les citations

    Les oeuvres des poètes Guillaume Apollinaire (Alcools publié en 1913), Max Jacob (né à Quimper), avec son portrait qui apparait en haut de la page 36, très ressemblant par rapport à la photo qui avait été prise à l'hotel Nollet à Paris.

    
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    Il y a sûrement d'autres références que je n'ai pas (encore) vues ...


Mes critiques

    Ne pas dire que je n'ai pas aimé cette BD serait un gros mensonge, mais j'assume totalement mon parti-pris. D'ailleurs, l'ensemble des commentaires publiés sur le web est très élogieux. Pour montrer mon impartialité, je vais faire trois vraies critiques, histoire de mettre un peu de bémols dans cette partition trop bien accordée.

    Tout d'abord, je n'apprécie pas beaucoup le lettrage du titre sur la couverture comme sur la page de garde, en particulier le M plus petit et le N dans une autre fonte. Pour rappeler le nom breton utilisé en français, j'aurais plutot mis l'accent sur le A et le M. Ou alors, pourquoi ne pas avoir retraité le nom qui figure sur le phare à partir d'une photo de l'époque ? Les phares font partie des rares bâtiments qui portent leurs noms peints le plus grand possible, alors pourquoi ne pas en profiter ?

    Pour la seconde critique, je reprendrai celle émise par Loeizh, ancien gardien de phare : les pièces et en particulier les chambres d'un phare sont très petites, tout comme dans un moulin, et en plus elles sont rondes. Armen, comme d'autres BDs sur le thème des phares, ne restitue pas assez cette géométrie étriquée.

    Enfin, il me semble avoir décélé une petite incohérence dans le scénario. La BD commence, en haut de la page 3 par le texte introductif Tu dois bien rigoler, hein phare de malheur ? J'avais pourtant juré il y a trois ans de ne jamais remettre les pieds dans ton infâme carcasse. Cela signifie que Fanchec revient à Armen après une absence de 3 ans. Mais dans l'évocation de Kerninon, aux pages 15 à 17, la scène où il est tabassé par les soldats allemands, qui visiblement ne sont autres que Tunat et Lübke, se passe apparemment lors de la garde précédente, en gros un mois plus tôt. De ce jour, Kerninon est hospitalisé et je n'ai plus aucune nouvelle. Page 6, le commentaire du gardien de phare que remplace Fanchec ne laisse aucune équivoque à ce sujet Hé, mais c'est le père Le Foll qu'ils t'ont refilé à la place de Kerninon. En principe, les gardes alternaient tous les 15 jours, et la relève s'effectuait quand c'était possible.
  
En guise de conclusion

    Que dire de plus, sinon que Briac s'est servi de la rédaction de cette BD comme d'un prétexte pour nous présenter son art graphique, dont nombre de marines et de portraits ?

Un projet de quatrième de couverture:

Un projet de texte pour la quatrième de couverture de l'album qui s'intitulait alors ARMEN 43  (Aout 2007)

    Armen... Comment tu disais déjà, fanchec ? Ah ouais, FOUTU PHARE !!! T'avais pas franchement tort. Parce qu'enfermé là dedans, avec vous, pendant plus d'un an, sans même un personnage féminin pour adoucir l'atmosphère, c'était un coup à virer neurasténique ... Et ...

Fanchec -<<Hopopop ! Là j't'arrête l' <<artiste>> ! Tu vas nous faire pleurer. Non mais tu nous prends vraiment pour des andouilles. Hé ! Tu crois qu'on l'a pas vu ton petit air satisfait quand tu nous dessinais dans les situations les plus inconfortables possibles. >>

Kloetz -<< Pour abonder dans le sens des propos de M. Fanchec, je dois bien avouer, Briac, que votre visage ne se déparait que très rarement de ce petit sourire, ce sourire quelque peu irritant vous en conviendrez, lorsque l'on connait les aventures que vous nous concoctiez. >>

    Bon d'accord les gars, je n'ai pas été toujours tendre avec vous. mais vous n'imaginez pas tout ce qu'il m'a fallut comme recherches et comme études pour ...

Fanchec -<< Et il remet ça, L'animal ! Tu me fais rire ! Tu as vaguement lu que les Allemands accompagnés par des gardiens de phare français avaient occupé Armen. Tu as trouvé quelques photos et hop ! C'était parti. Nous voilà fourrés dans ton histoire ... Mais on ne t'avais rien demandé !!! >>

    T'exagères pas un peu, là, Fanchec ...

Fanchec -<< Hmm, bon allez ... Fais pas cette tête, Briac. On ne t'en veut pas vraiment ...>>

Kloetz -<< D'autant plus qu'il faut bien vous dire que, sans vous, mais nous n'aurions jamais existé. Mais il est temps de vous laisser aller vous occuper d'autres ... D'autres <<personnes>> dans notre genre ... Les pauvres ... Ha! Ha! Ha! ... Adieu donc, monsieur notre <<créateur>> et sans rancune ... >>>

Fanchec -<< Ben, adieu, alors, puisque c'est fini ... Hein Briac, C'est vraiment fini, on ne se reverra plus ... >>

    Sait-on jamais Fanchec, sait-on jamais ...


Un projet de couverture:

Une autre couverture apparait sur certains sites web. S'agit-il d'une autre édition ou d'un projet non abouti ?

  

Sources
http://www.bdovore.com/serie.php?id_serie=13001
http://www.librairiedialogues.fr/evenement/detail_evenement.php?id=1274

Autre document : Une dédicace de Briac

Une dédicace, que m'a faite Briac sur son album Armen


    On voit que Fanchec est sur un bateau car l'horizon et le phare penchent.

   Quant à la généalogie des Fanchec, Briac, j'ai suffisamment de données pour t'en inventer une plus vraie que nature ...


Sources

Armen par Briac
Briac 2008. Armen. Editions Le télégramme. 48 pp.
http://www.editions-telegramme.com/
http://www.editions-sudouest.com/nos-editions/editions-le-telegramme/bande-dessinee.html
http://jacquesderic.free.fr/Memoire/F-2008-Briac-Armen.html

Le phare d'Armen
http://alpeq427.9online.fr/la_guerre.htm
http://www.jcbourdais.net/journal/03fev08.php
http://phares.capsizun.com/phare_ar_men.htm
http://fr.wikipedia.org/wiki/Phare_d'Ar-Men
http://pagesperso-orange.fr/le.phare.a.travers.le.monde/lum20/phare/pag556.html
http://www.jcbourdais.net/journal/31mai07.php

Barbara, Prévert
http://www.feelingsurfer.net/garp/poesie/Prevert.Barbara.html

Les inspirateurs
http://fr.wikipedia.org/wiki/Enki_Bilal
http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Foire_aux_immortels
http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Femme_pi%C3%A8ge
http://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Rouault
http://fr.wikipedia.org/wiki/Surr%C3%A9alisme

Les citations
http://fr.wikipedia.org/wiki/Guillaume_Apollinaire
http://fr.wikipedia.org/wiki/Max_Jacob
http://musee-beauxarts.quimper.fr/htdocs/max.htm

Mes critiques
http://www.i-services.net/membres/forum/repondre.php?uid=127431&sid=71974&idsalon=1615&idsujet=3724&page=1

Analyses d'Armen
http://ladamedenage.blogs.letelegramme.com/archive/2008/01/22/armen.html

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Armen de Briac
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