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« Armen 43 », la première BD de Briac Queillé, est sortie début 2008 aux éditions Le Télégramme. Depuis, les séances de dédicaces s’enchaînent. On ne rentre pas si facilement dans le monde très fermé de la bande dessinée. Même s’il dessine depuis son plus jeune âge et qu’il a fait du graphisme son métier, Briac aura dû attendre ses 40 ans pour voir publier son premier album. « Il était temps... », avoue l’artiste, revenu à la BD, sa passion, depuis quelques années seulement. Entre-temps, il aura toutefois obtenu deux prix récompensant les jeunes auteurs, l’un au festival « Quai des bulles » de Saint-Malo, l’autre à Landerneau, les deux en 1998. L’action d’« Armen 43 », signé tout simplement Briac, se déroule dans un phare. Un face-à-face entre deux gardiens bretons et trois soldats allemands, en pleine Seconde Guerre mondiale. Le scénario est bien huilé, les dessins plutôt noirs, à la manière de Bilal, sa référence en la matière. « Je voulais faire un huis clos, c’est très rare en BD, explique l’auteur, mais autre chose qu’une histoire d’amour. » À partir de faits réels, une histoire de cohabitation très particulière, Briac invente des personnages fictifs. L’album est d’abord publié sous forme d’épisodes quotidiens, dans Le Télégramme, aux alentours de juin 2007. Une rubrique particulièrement appréciée de certains lecteurs. Il y aura de bons retours. La meilleure preuve, c’est que les éditions Le Télégramme décident de publier l’intégralité dès début 2008. Un deuxième album en préparation Malgré deux ans d’ateliers BD à Paris, Briac se dit « plus ou moins autodidacte ». « On apprend sur le tas. C’est plutôt une force actuellement. Aujourd’hui, ceux qui sortent des écoles ont à peu près tous le même graphisme. Un autre album est déjà en préparation, toujours aux éditions Le Télégramme, « une sorte de polar, très très noir », confie l’artiste. L’action se déroule à Brest dans les années 20. Pour en savoir plus nous vous invitons à consulter nos notes de lecture..
http://www.lechienjaune.fr/BRIAC-QUEILLE-DIT-BRIAC.html26 Janvier 2009 Coin BD |
2009 Brest en bulle |
Sortie aux éditions Le Télégramme
et inspirée d'une histoire vraie, Armen
raconte la cohabitation des soldats allemands et des gardiens de phares
pendant la seconde guerre mondiale. Le trait est noir, l'ambiance
insoutenable, le dessin fait parfois penser à Enki Bilal (dont Briac se
dit d'ailleurs fortement inspiré) pour un huit-clos psychologique très
réussi. Il est à noter que Briac est à la fois le scénariste et le
dessinateur de ses Bandes dessinées...
Enfin... quand je parle de dessinateur je ne rend pas bien compte de l'originalité, de la complexité et du talent de Briac dont l'art s'apparente plus à la peinture. En effet, notre morlaisien réalise ses planches directement à l'acrylique. Il accorde beaucoup d'importance à la couleur qui pour lui ne doit pas seulement participer à l'illustration, mais également à la narration; la couleur doit ainsi permettre aux lecteurs de ressentir, d'effleurer, de vivre les sentiments des différents protagonistes.
En février 2010 la deuxième oeuvre de Briac voit le jour. Il s'agit des Gens du Lao Tseu, sorte d'enquête sur l'assassinat de notables bretons dans le Brest des années 20. Il ne s'agit plus ici d'un huit-clos mais le côté psychologique, l'empreinte de la guerre sont toujours aussi présents. La vie des personnages, leurs traits de caractère sont une nouvelle fois très bien "dé-peints" à l'acrylique.
Pour terminer cette présentation de Briac, qui sera en dédicace à notre festival dimanche 10 Avril prochain, je voudrais souligner qu'il travaille actuellement sur un autre projet dont on sait juste pour le moment qu'il devrait être plus long et réalisé, une fois n'est pas coutume, à l'encre...
http://brestenbulle.over-blog.com/article-briac-auteur-present-au-festival-71004146.html2010 Brest en bulle |
Armen, la première BD de Briac Queillé, est sortie début 2008 aux éditions Le Télégramme. Depuis, les séances de dédicaces s’enchaînent.
On ne rentre pas si facilement dans le monde très fermé de la bande dessinée. Même s’il dessine depuis son plus jeune âge et qu’il a fait du graphisme son métier, Briac aura dû attendre ses 40 ans pour voir publier son premier album. « Il était temps… », avoue l’artiste, revenu à la BD, sa passion, depuis quelques années seulement.
Depuis, il a publié une histoire dans le collectif Brest en Bulles et Les Gens du Lao Tseu (2010).
http://brest.en.bulle.free.fr/index.php/auteurs/briac/2010 Bédéthèque |
6 mars 2010 Le
Télégramme |
Toute la première partie de votre
album baigne dans une ambiance digne des «Mystères de Paris».
Recherchiez-vous ce parallèle? Il y a un côté comme ça, un côté conte
policier. C'est parfois à la limite du pastiche d'ailleurs. Imaginer
des notables brestois avec un gros secret, ça me faisait rire...
J'avais envie de m'amuser après «Ar Men», qui était un huis clos
pesant.
Constantin, votre personnage principal, est plutôt cabossé. D'où
vient-il?
Mes personnages sont tous un peu torturés, soit en construction, soit
en fin de vie. Constantin m'est venu comme ça et il s'est construit
tout seul. Au départ, c'était un ancien policier, très dans la norme,
que la guerre 14-18 a transformé, qui a rejeté tout ce qu'on voulait
lui faire gober. D'où il m'est venu? Je n'en sais rien. Mais il me
plaît, avec, de plus, son côté écrivain en souffrance.
Tous vos personnages se croisent dans un improbable cabaret, baptisé
«Les gens du Lao Tseu», que n'aurait pas renié MacOrlan. Vous nous
faites un tour du propriétaire...
C'est très surréaliste! C'est un peu la cour des miracles, un univers
de fin du monde. Il est tenu par le grand ami de Constantin, Tchang, un
autre personnage pittoresque qui ne connaît rien à Lao Tseu. Lui, ce
serait plutôt un fan de Charlie Chaplin. Il m'est venu du souvenir
d'une famille de Lesneven, dont tous les membres avaient des traits
asiatiques sans savoir d'où cela provenait.
Au-dessus de toute cette humanité, il y a la belle Barba...
Barba la Ouessantine. C'est un peu le joyau du cabaret. Sa voix doit
être magnifique. C'est aussi un personnage bien trempé, qui pourrait
donner lieu à une suite...
Votre panthéon semble nourri de littérature populaire.
Oui. Mon univers, c'est plutôt Dostoïevsky, Conan Doyle, Edgar Alan
Poe... C'est à la fois des aspects sombres et ancrés dans le passé. Ça
me permet d'installer mon style graphique.
Justement, vous êtes l'un des rares peintres de bande dessinée.
Cette technique, je la pratique depuis quelques années et je suis plus
à l'aise qu'avec un crayonné et un encrage classique. Tout est à la
peinture, j'ai très peu de crayonné. J'ai érigé la couleur comme
système narratif. Il fallait qu'elle verse dans la narration et amène
un sentiment d'oppression ou de gaieté. J'ai besoin de donner un peu de
chair aux personnages. Pour moi, ce passage par la peinture est presque
obligatoire.
Briac participe à une séance de dédicaces dans le cadre de «Brest en
bulles», aujourd'hui, à partir de 14h30, à la librairie Dialogues.
Pratique «Les gens du Lao Tseu» signé Briac, aux éditions
LeTélégramme.
27 mars 2010 Le
Télégramme |
Les Tintin, les Spirou, les Gaston
Lagaffe, ce n'est définitivement pas son truc. «La bande dessinée, à
vrai dire, j'en lis assez peu. J'adore Hugo Pratt, Tardi ou Moebius,
c'est sûr. Mais mon imaginaire à moi s'est toujours davantage nourri de
littérature». D'aussi loin qu'il se souvienne, perdu dans les aventures
folles ou extraordinaires des héros de Conan Doyle, d'Edgar Alan Poe ou
de Dostoïevski, Briac Queillé a toujours, dit-il, «griffonné quelque
chose». Sur ses cahiers d'écolier à Guingamp (22), dans les années60,
d'abord. Sur les murs des salles de concert finistériennes, en tant
qu'illustrateur professionnel, ensuite. Sur des toiles, premiers jets
acryliques d'une carrière de peintre jamais débutée, aussi. Des toiles
illustrant femme et enfants, qui trônent aujourd'hui dans son salon, à
Plougonven. «Celles-là, on m'a empêché de les mettre au feu...»,
s'excuse presque l'intéressé, l'oeil bleu moqueur, le cheveu bouclé mal
peigné.
Comme une toile de Munch
Tant pis pour le peigne. Pourvu que Briac Queillé, 43ans, garde le
pinceau. S'il a lâché les fresques, les toiles et même son premier
métier d'illustrateur, il y a maintenant trois ans, c'est pour plonger
avec angoisse et délectation dans une nouvelle vie d'auteur de bandes
dessinées. Avec le scénario, et la matière première -le dessin- en
prime. Une vie hybride où l'on se lève le matin, «dix histoires
différentes en tête», et où l'on se couche sans que le corps à corps
avec les personnages n'ait forcément abouti. Alors oui, Briac, de son
nom d'auteur, doute. Il doute que son dessin, sombre et surréaliste
comme une toile de Munch ou un film de Fritz Lang, trouve son public.
Le beau succès d'«Armen» (publié en 2008, 6.000 exemplaires vendus)
pourrait le faire mentir? Il s'inquiète déjà de l'accueil du suivant:
«Les gens du Lao Tseu», sorti en février aux Éditions du Télégramme.
Un Brest anarchiste et interlope
Après un huis-clos au coeur d'un phare pendant la Seconde Guerre
mondiale, Briac met cette fois-ci en scène une intrigue policière sur
fond d'un Brest anarchiste et interlope des années 20. Ses décors
-reconstitués à partir de quelques ouvrages- charment par leur
précision. Ses personnages - ancien policier rongé par la Grande
Guerre, notables décadents porteurs d'un lourd secret- fréquentent un
bar imaginaire au nom teinté d'exotisme. Orbites creusées, silhouettes
ciselées, Constantin Thalamas, Barba ou Fanchec ont d'abord pris corps
sur les cahiers de croquis du dessinateur finistérien, avant de se
mettre en mouvement sur ses 48 planches.
Déménagement en vue
«Je n'aime pas ce qui est trop lisse, trop propre», confie Briac. Il ne
lorgne pas sur les couleurs numériques, ne veut pas verser dans les BD
à épisodes, «pour garder le plaisir», et cultive résolument des rêves
de grandeur. Comme celui de mettre un jour en images le titanesque
«Crimes et châtiments». Ou celui d'égaler le très noir «Blast», «un
chef-d'oeuvre» (de Manu Larcenet, sorti en 2009) qui me prouve que
l'exigence peut payer». Encore empli de ses lectures du romancier
Bukowski, Briac s'attaque actuellement à un autre personnage. Un homme
à femmes, forcément, qui évoluera, cette fois-ci, du côté de Dubaï.
Comme pour mieux trouver l'inspiration, le dessinateur envisage de
bouger, lui aussi. En se délocalisant un peu plus à l'Ouest, à Brest
même. «Ça ne m'ôtera pas mes doutes, sourit-il. Mais là-bas, au moins,
je me sens bien».
«Les gens du Lao Tseu», Éditions Le Télégramme, 9,90 EUR.
2011 L'école des filles |
Grand lecteur de Dostoïevski, Edgard Alan Poe ou bien Conan Doyle, il donne à ses histoires un air de roman noir du 19ème et 20ème siècle. Il utilise des couleurs sombres par aplats d’acrylique, qui laissent percevoir la trace du pinceau et confèrent à ses planches une gravité certaine ; on pense à des toiles de Schiele, Munch ou Bacon.
L’expressionnisme du cinéma allemand des années 30, celui de Murnau et Fritz Lang, n’est pas non plus étranger à l’atmosphère dans laquelle il fait baigner ses personnages. « Je veux que la couleur colle à l’atmosphère et à la psychologie des personnages », dit-il.
Marqué par des auteurs comme Tardi, Moebus, Bilal, ou Pratt, le dessin de Briac se présente comme une interrogation sur les destins individuels pris dans les soubresauts de la grande Histoire : la seconde guerre mondiale, ou encore les milieux anarchistes des années 20.
Les albums qui seront représentés au Festival :
Armen, Editions Le Télégramme
Les gens du Lao Tseu , Editions Le Télégramme
2012 Festival de la BD
- Perros-Guirec 14 & 15 Avril 2012 |
Décorateur
d'intérieur de profession, habitant près de Morlaix dans le Finistère,
Briac Queillé se lance tardivement dans la Bande dessinée mais connait
un succès immédiat avec sa première oeuvre, "Armen", en
janvier 2008.
Inspirée
d'une histoire vraie, "Armen" raconte la cohabitation des soldats
allemands et des gardiens de phares pendant la seconde guerre mondiale.
Le trait est noir, l'ambiance insoutenable, le dessin fait parfois
penser à Enki Bilal (dont Briac se dit d'ailleurs fortement inspiré)
pour un huit-clos psychologique très réussi.
En mars 2010,
sa deuxième œuvre "Les
gens du Lao Tseu" voit le jour. Il s’agit d’une enquête sur
l'assassinat de notables bretons dans le Brest des années 20.
L’ambiance tendue du huit-clos du premier album a disparu mais le côté
psychologique, l'empreinte de la guerre sont toujours aussi présents.
La vie des personnages, leurs traits de caractère sont une nouvelle
fois très bien "dépeints" à l'acrylique.
Dernier album paru : Les gens du Lao Tseu (03/10)
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